Lors de l’investiture du nouveau quinquennat du Président Macron, l’ancienne ministre et députée d’Indre et Loire, Marisol Touraine, n’a pas voulu passer inaperçue.
Au premier rang des invité(e)s, elle arborait une magnifique veste jaune incandescent et a longuement et chaleureusement complimenté la réélection d’Emmanuel Macron en lui conseillant : « Maintenant tu as les mains libres. Tu peux faire tout ce que tu veux… ».
Cette attitude de la ministre socialiste des Affaires sociales et de la Santé dans les gouvernement Ayrault puis celui de Manuel Valls a fait réagir les médias. Désormais son nom circule dans les pronostics pour le prochain gouvernement.
Alors qu’elle pantoufle actuellement à la présidence du conseil d’administration d’Unitaid, sa candidature au poste de Premier ministre est même évoquée.
Si Marisol Touraine avait une telle promotion, on n’ose imaginer le courroux de la plupart des syndicats des médecins libéraux qui lui reprochaient, du temps de son ministère, de vouloir étatiser le système de santé français.
Née à Paris en 1959, fille du sociologue Alain Touraine et bien qu’elle soit issue d’une famille de médecins et marié à un haut diplomate, Marisol Touraine n’a pas toujours eu de bonnes relations avec le monde médical…