Après deux ans d’absence, l’Orléans Bach Festival retrouve sa place originale dans le paysage musical orléanais, avec une programmation qui, une fois de plus, sort des sentiers battus.
Du 28 avril au 1er mai, cinq spectacles autour du grand compositeur vont être offerts au public, montrant une grande inventivité autour d’un maître de la musique qu’on ne finit jamais de découvrir.
Par Anne-Cécile Chapuis
Une belle programmation attend les spectateurs où, fidèle à l’esprit du festival et de son créateur Eric Valette, la musique ne sera pas la seule conviée, comme en attestent les titres évocateurs et alléchants du programme.
« Et le soleil se leva comme un grand coup d’archet »
Tel est l’intitulé du premier concert qui aura lieu le jeudi 28 Avril, 19h salle de l’Institut. La violoncelliste Yska Benzakoun sera accompagnée de Christian Massas, comédien. Avec trois suites pour violoncelle, tous deux nous embarqueront pour un voyage au travers des textes de Simon Berger, tirés de son premier roman « Laisse aller ton serviteur » dans une épopée initiatique du grand Bach à la recherche de la Musique. Un deuxième concert sur le même thème mais avec trois autres suites du grand et prolixe jean-Sébastien aura lieu le samedi 30 avril.
Le lendemain, nous sommes conviés à « une soirée à Sanssouci », cet ancien palais d’été du roi de Prusse Frédéric II où au XVIIIe siècle se déroulaient des concerts prestigieux. Toute aussi prestigieuse sera la soirée de musique baroque à l’Institut puisqu’elle donnera la parole à Jana Semeradova, flûtiste de renommée internationale et Béatrice Martin, claveciniste bien connue des orléanais. A noter une master class donnée par la flûtiste, en entrée libre le mercredi 27 avril
« Papa Bach ! »
Les enfants ne sont pas oubliés de ce festival, avec « Papa Bach » un divertissement musical pour tout public à partir de 6 ans, avec l’ensemble Artifices, violon, soprano, clavecin, placé sous la direction de Alice Julien-Laferrière . « Le but est non seulement de faire découvrir la musique de J.S. Bach mais également de pénétrer l’intimité du grand musicien (on sait qu’il a eu une vie de famille bien remplie dans laquelle les enfants avaient une place de choix) »
Et pour fêter dignement le compositeur comme l’arrivée du printemps, le 1er mai ouvrira les portes du Temple pour le monument de la musique de Bach : le clavier bien tempéré (premier livre), avec Benjamin Alard au clavecin ou à l’orgue.
« Les fugues sont prodigieuses de lumière, irréelles par leur sérénité, leur ampleur où tout chante sans l’ombre d’un souci rhétorique, c’est la vie même (…) Pourtant le rythme ne cesse jamais, toujours omniprésent, une idée de danse, une nécessité du mouvement anime cette lecture inspirée, résolument différente »
Un festival prometteur comme le souligne Eric Valette, le président du festival à qui nous laissons bien volontiers le dernier mot « Désacraliser le plus sacré des musiciens occidentaux, voilà le maître mot de cette nouvelle édition de l’Orléans Bach Festival »
Information et tarifs : orleansbachfestival.fr
Pour en savoir plus : https://www.ensembleartifices.fr/
www.benjaminalard.net
https://www.magcentre.fr/191070-loir-et-cher-concert-du-duo-coloquintes-a-feings-un-moment-dexception/
https://www.magcentre.fr/223985-landalousie-a-orleans-un-concert-colore-et-epoustouflant/