C’est un mouvement qui a commencé pendant la crise sanitaire et qui s’accélère depuis le début de l’invasion russe en Ukraine à la fin du mois de février 2022 : une forte hausse du coût des matières premières et des énergies. Ces augmentations pèsent sur le quotidien des familles quand il s’agit du blé ou de l’essence. Elles impactent également toute la filière du bâtiment, que ce soit en construction et en rénovation. Cela perturbe les entreprises mais déstabilise aussi les collectivités. Etat des lieux en Indre-et-Loire.
C’est une petite phrase glissée au cœur du conseil métropolitain lundi 28 mars au siège de l’agglomération tourangelle, dans le quartier des Deux-Lions : une élue s’inquiète de voir le coût d’un chantier en hausse sur la commune de Parçay-Meslay. L’explication tombe : c’est lié à la hausse des coûts des matériaux de construction. Deux jours plus tard, au cours d’une conférence de presse sur la situation des réfugiés d’Ukraine, c’est le maire de Tours qui glisse une réflexion sur le sujet. Emmanuel Denis relève alors que le budget peinture du futur Centre Chorégraphique National de Tours est en hausse de 147% par rapport aux prévisions. Donc deux fois et demi la somme initiale.
Olivier Collet