Ce jeudi après midi, se tenait à l’Hôtel Groslot la conférence de presse de présentation du nouveau festival orléanais, le Festival du Rien, conçu par l’adjoint à la culture de la ville William Chancerelle.
Par Paul Travers
Après la disparition des festivals de jazz de la grande époque, jugés trop dispendieux, la ville d’Orléans se devait, pour assurer sa notoriété de capitale régionale, d’organiser un festival thématique original et audacieux, ce sera bientôt chose faite avec ce festival du Rien. Le Rien sera l’objet de toutes les disciplines artistiques: théâtre, musique, danse, arts plastiques, toutes les pratiques artistiques seront donc invitées à s’exprimer sur le thème du Rien.
Un hommage particulier sera rendu à l’artiste, bien que russe, Malévitch, qui avec son tableau Carré blanc sur fond blanc, fut un grand précurseur du Rien. L’hommage réunira ainsi les artistes du Rien dans le cadre d’une grande exposition en l’église Saint Pierre le Puellier d’Orléans, intitulée “Circulez, y’a Rien à Voir”.
Evidemment, dans le respect de la planète, le festival privilégiera le Rien local et les gobelets en plastique seront bannis des agapes festives qui célébreront pour l’occasion le Rien.
Et à la grande satisfaction de l’adjoint aux finances de la ville, Michel Martin, ce festival aura le grand avantage de ne coûter Rien.
PS Cet article ne comporte pas de photo, le Rien n’étant pas représentable par définition.
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