Mélanie Vogel sénatrice EELV et porte-parole de Yannick Jadot, animait une réunion publique hier salle Brisebarre à Blois. Malgré des sondages décevants, les écologistes veulent croire à un bon score de leur candidat.
« Les sondages ne donnent pas forcément un aperçu du vote écologiste. Ce fut le cas aux Régionales. Rien n’est joué d’avance d’autant que le choix EELV arrive souvent comme deuxième choix. Transformons le vote utile en vote par conviction », précisait Mélanie Vogel lors d’un point presse à la gare de Blois en présence de François Thiollet, vice-président d’Agglopolys et membre du bureau national du parti.
Cibles de l’élue : les électeurs qui souhaitent que la crise économique et écologique soit résolue dans la justice sociale et dans une Europe intégrée. « La hausse des énergies est liée à nos choix ces 30 dernières années. La France est le seul pays à ne pas tenir ses objectifs d’énergies renouvelables en Europe », a-t-elle pointé.
Ambitieux et chiffré, le programme des Verts propose donc « un système alternatif cohérent » pour basculer dans une économie décarbonée. Parmi les mesures phares, citons la mise en place d’un ISF Climat, un impôt sur le revenu plus progressif, un plan de 25 Mrds pour la transition énergétique (avec notamment la construction de 3000 éoliennes), la TVA à O % sur le bio mais aussi un revenu citoyen de 918 € (seuil de pauvreté) et le maintien du départ à la retraite à 62 ans.
« Nous basculerons dans un mix énergétique 100 % renouvelable et nous fermerons les réacteurs nucléaires au fur et à mesure tout en développant la sobriété énergétiques et la participation citoyenne sur les projets », a insisté Mélanie Vogel fermement opposée aux mini-réacteurs SMR. Celle-ci est enfin convaincue que la crise ukrainienne permettra d’avancer vers une Europe plus fédérale et solidaire.