La présence du quadrupède se développe et inquiète en France. Plus de 250 personnes ont répondu à l’invitation de l’Union départementale de gestion des groupements de la chasse et de la faune sauvage de Loir-et-Cher jeudi soir à Vineuil pour une soirée d’information.
Animée par Malory Randon, technicienne cynégétique à la fédération des chasseurs de la Drôme (département lourdement impacté par la présence de Canis Lupus), la soirée a permis de mieux connaître cette espèce protégée. Critères de reconnaissance, indices de présence ou impact sur la faune sauvage, cette grande spécialiste de l’espèce, à qui l’ont doit plusieurs études référence, a dressé un point précis de situation.
On retiendra que dans certaines régions (en particulier Auvergne Rhône Alpes), la présence de ce prédateur redoutable, capable de coloniser un territoire jusqu’à 500 km, impacte lourdement non seulement l’élevage mais aussi la faune sauvage. Il consomme ainsi en moyenne quatre à cinq kilos de viande par jour, en particulier mouflons, chamois et cervidés mais aussi de petits sangliers.
« En Drôme, où le loup est présent depuis 2003, la situation est catastrophique avec 125 zones de présence permanente. Les populations sont en forte diminution, les animaux stressés et en baisse de poids » a indiqué Malory Randon.
« Il faut faire remonter les informations, photos et indices de sa présence auprès de la fédération des chasseurs. Ce dossier fait l’objet d’un suivi par les instances nationales : Etat, OFB ou FNC » a précisé Hubert-Louis Vuitton, président de la FDC 41 et de la fédération régionale des chasseurs. En Loir-et-Cher, à ce jour, un seul cas de présence du loup a été validé dans le Perche vendômois.
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