Après une déambulation collective dans les rues du centre ville d’Orléans, Christophe Castaner, transfuge du PS devenu Ministre de l’intérieur d’Edouard Philippe et depuis président du groupe parlementaire LREM à l’Assemblée nationale, s’est rendu ce mercredi soir à la salle Eiffel à la rencontre des militants du mouvement.
Par Gérard Poitou
Christophe Castaner Photo GP
En attendant Macron
Car il s’agissait bien plutôt d’une réunion de militants (une petite centaine de tous ages) que d’un meeting électoral par la disposition de la salle en cercle autour de l’orateur invité dans une campagne présidentielle toujours privée de son candidat vedette. Après les présentations des soutiens du groupe Agir, du Modem ou des Jeunes avec Macron, Christophe Castaner s’est surtout employé à dresser le bilan de cinq ans de présidence confrontée à “une succession de crises rarement vue”, (en oubliant dans ce descriptif de citer les Gilets jaunes, sans doute un mauvais souvenir…), illustration en contrepoint des capacités réactives de ce gouvernement et bien sûr du président de la République en exercice.
En bon chauffeur de salle, l’ex-ministre s’est bien gardé de parler de programme à venir en dehors de marteler l’indispensable recours à notre souveraineté nationale et européenne, l’actualité géo-politique rendant le sujet pour le moins incontournable. D’autant que à vingt heures, Christophe Castaner devait rendre l’antenne au président pour une allocution télévisée décidée dans l’après midi, à laquelle la salle a pu assister en direct.
Mais rassurons-nous, l’invité n’a pas manqué de confier aux militants présents, sur le ton de la confidence, que le président Macron n’oublierait pas de déposer sa candidature avant le délai prescrit, malgré son emploi du temps de président européen à la manœuvre dans la crise ukrainienne.
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