Media Crash : qui a tué le débat public ? Le film documentaire de Valentine Oberti et Luc Hermann sur les pratiques troubles des magnats de la presse françaises et leurs liens avec le pouvoir a captivé 150 personnes hier soir au cinéma Les Lobis. Ce film, produit par Mediapart et Premières lignes, fruit d’un long travail d’enquête, a suscité de nombreuses questions auxquelles Dan Israël journaliste à Mediapart a répondu en toute transparence.
Le journal d’information numérique, participatif et indépendant, sans publicité ni subvention, fondé notamment par Edwy Plenel, en 2008 s’est imposé comme un média incontournable révélant de nombreuses affaires de corruption (Sarkosy-Khadafi, Cahuzac ou plus récemment Benalla).
« Preuve de notre rigueur, sur les quelques 250 à 300 procès en diffamation intentés, Mediapart en a perdu seulement huit en treize ans. Le journal assume systématiquement la défense de ses journalistes » a indiqué Dan Israël en se félicitant du soutien des lecteurs-abonnés au nombre de 200 000 en 2022. Mediapart, qui emploie 120 salariés dont 60 journalistes, a réalisé 4,5 millions d’€ de bénéfice après impôt entièrement réinvestis dans un fond de dotation pour une presse libre.
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