Pas de doute, à quelques semaines de l’échéance électorale des législatives, un sujet ne manque pas d’intéresser nos députés, toujours au plus près des préoccupations quotidiennes des français : la cochonnaille. Foin de la hausse de l’essence ou de la fin du bal masqué du Covid, c’est la charcuterie qui s’invite une nouvelle fois à la table des députés.
Par Gérard Poitou
Ainsi après la croisade contre les nitrites dans le jambon de notre député loirétain Richard Ramos (MODEM), c’est le député tourangeau Daniel Labaronne (LREM) qui nous apprend dans un communiqué à la presse que les rillettes de Tours (IGP) de la maison Hardouin, bien connue, seront servies à la cantine de l’assemblée nationale ce mercredi. Avec ou sans nitrite, nul ne sait…
Auto-proclamé Ambassadeur des Rillettes de Tours IGP, le député de Touraine nous affirme : “Plus de 95 % de la production est assurée sur ma circonscription, je souhaite à travers cette initiative mettre en avant : un produit d’exception intimement lié à l’histoire de la Touraine. Un produit bénéficiant d’un label officiel de qualité dont nous devons être collectivement fier. Les rillettes de Tours sont les premières rillettes, et les seules à ce jour en Europe, à bénéficier d’une indication géographique protégée (IGP) reconnaissant formellement à la Touraine un savoir faire artisanal, traditionnel et historique, ainsi que la paternité du met.”
Après cette déclaration, notre député gastronome, tourangeau et fier de l’être, à défaut d’être réélu, pourra toujours se recycler en représentant de commerce…