En France, le cancer du col de l’utérus (CCU) frappe 3 000 femmes et entraîne 1100 décès dont beaucoup auraient pu être évités par un dépistage. Santé publique France (SPF) déplore qu’entre 2018 et 2020 moins de 60% des femmes de 25 ans à 65 ans ont été dépistées pour le CCU.
Jusqu’à la fin du mois de janvier a lieu la 16ème semaine européenne de « Prévention et dépistage du cancer du col de l’utérus ».
Toutes les femmes de 25 à 65 ans peuvent bénéficier du dépistage du CCU. Les femmes enceintes, les femmes ménopausées et les femmes vaccinées contre le papillomavirus humain (HPV), responsable du CCU, sont également concernées. En cas d’antécédent de lésion cancéreuse ou pré cancéreuse, un suivi spécifique est nécessaire. L’examen de dépistage peut être réalisé par un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme. Ce prélèvement peut également être réalisé en laboratoire de biologie sur prescription médicale.
De 25 à 29 ans, le dépistage nécessite deux examens cytologiques à un an d’intervalle suivis d’un nouveau dépistage 3 ans plus tard si le résultat des deux premiers est normal.
De 30 ans à 65 ans, il faut réaliser un test HPV-HR de dépistage tous les 5 ans, à débuter 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat était normal. En l’absence d’examen cytologique antérieur un test HPV HR doit être réalisé dès 30 ans.