La campagne d’un mois de janvier sans alcool est lancée pour la troisième année consécutive. Cette croisade, sous le nom de « Dry January », a été initiée en Grande Bretagne dès 2013 pour arriver en France en 2020. L’alcool est dans notre pays la deuxième cause évitable de mortalité par cancer, responsable chaque année de 28 000 nouveaux cas, de 41 000 décès avec un coût social annuel évalué à 120 milliards d’euros. On pouvait donc espérer que l’Etat s’associe au « Dry January » français. Initialement Santé publique France (SPF) devait être le pilote de cette action sanitaire mais Emmanuel Macron s’y est opposé. Au cours d’une visite du Comité Champagne le 14 novembre 2019 à Epernay, le président de la République s’est fermement opposé à la tenue d’un « janvier sec ». « Emmerder les non-vaccinés » on peut le faire, mais contrarier les lobbies de l’alcool : il vaut mieux pas…
Pourtant faire une pause dans sa consommation d’alcool est bénéfique et le principe de ce défi est très simple. Il suffit d’arrêter son absorption d’alcool durant le mois de janvier. Cela permet ainsi de donner un moment de répit à son corps après les festivités de fin d’année et de faire le point sur sa consommation alcoolique. Les bénéfices sur la santé sont immédiats avec une de perte de poids, une bien plus belle peau, un meilleur sommeil et une concentration intellectuelle supérieure. Si par ailleurs cet arrêt permet par la suite une consommation d’alcool mieux maîtrisée, le défi est gagné, même chez celles et ceux qui n’ont pas persisté tout janvier.