Une vie démente ou comment filmer Alzheimer avec gravité et humour

Tragicomédie très réussie sur la maladie d’Alzheimer, Une vie démente d’Ann Sirot et Raphaël Balboni a été projeté au cinéma les Lobis de Blois le 5 janvier dernier à l’initiative de l’association blésoise Ciné’Fil. Un débat a permis de mesurer l’impact de cette maladie dégénérative.

Le film des deux réalisateurs belges met en scène Suzanne, interprétée par Jo Deseure, atteinte par une démence sémantique. On suit alors la descente aux enfers de cette responsable de galerie d’art bruxelloise et l’évolution de ses liens avec son fils Alex (Jean Le Peltier) et sa belle-fille Noémie (Julie Debay) qui doivent s’adapter pour continuer à vivre et concrétiser leur désir d’enfant.

« Ce film sorti le 10 novembre dernier reflète notre histoire personnelle et ce que l’on a vécu avec ma sœur, c’est une aventure humaine et un ascenseur émotionnel. Face à cette maladie incurable, le seul remède c’est l’amour », a évoqué le co-réalisateur Raphaël Balboni en présence du Dr Bernard Mercier, gériatre au centre hospitalier Simone Veil de Blois.

Mise en lumière dans ce film rempli d’humour et de gravité, la place des aidants a fait l’objet d’une intervention d’un représentant de France Alzheimer Loir-et-Cher qui assure une permanence et un accueil pour apporter aux familles une aide de proximité au quotidien.

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