Une équipe du King’s College de Londres et du South London and Maudsley NHS Foundation Trust ont étudié toute la littérature scientifique (méta-analyse sur 21 essais randomisés contrôlés par placebo) abordant le sujet de la gueule de bois.
Malheureusement il n’existe aucune preuve scientifique permettant de prouver qu’une des multiples recettes proposées dans les suites de libations excessives fonctionnent. La conclusion de leurs travaux signale que « seules des preuves d’efficacité de très faible qualité sont disponibles pour recommander une intervention pharmacologiquement active pour le traitement ou la prévention de la gueule de bois induite par l’alcool ». Néanmoins il existe une petite lueur d’espoir car « parmi les interventions limitées étudiées, toutes avaient des profils de tolérabilité favorables et des preuves de très faible qualité suggèrent que l’extrait de clou de girofle, l’acide tolfénamique et le pyritinol pourraient justifier une étude plus approfondie ».
Essayons donc de continuer de boire avec modération…