Kutu, la dernière formation que Théo Ceccaldi a mise sur pieds, a donné mercredi soir un formidable set dans une ambiance club, sur la scène de la salle Barrault du théatre. Les deux chanteuses éthiopiennes, magnifiques voix qui se complètent, ont lancé une énergie considérable, reprise par les musiciens avec un niveau sonore sans doute excessif. Ce croisement d’influences, plus africain que jazzy, rentre dans ces musiques world très à la mode, à juste titre.
Par Bernard Cassat
Quelques heures avant de monter sur scène, il nous a raconté cette aventure, sa démarche vers la musique éthiopienne, la découverte des chanteuses devenues ses amies, et la manière dont ils ont travaillé. Après la tournée qu’ils font en France actuellement, il va retrouver Constantine, le projet de concert mis en scène par tout l’orchestre du Tricot avec quelques invités. Rappelons qu’ils seront au Théâtre d’Orléans le mardi 21 décembre.
Kutu
Voix Hewan G/Wold, Haleluya T/Tsadik
Violon, arrangements, compositions Théo Ceccaldi
Basse Élise Blanchard
Claviers, électronique Lætitia N’Diaye
Batterie Cyril Atef
Lumières, régie générale Rachel Simonin
Son Mathieu Pion
Scène nationale d’Orléans
En collaboration avec L’Astrolabe, scène de musiques actuelles d’Orléans