Temps fort de La fête de la Science, ce dimanche 3 octobre 2021 au Mobe (Muséum d’Orléans) avec un direct de l’émission TV L’Esprit sorcier en fin d’après midi et en présence de la marraine nationale de cette édition 2021, la présentatrice météo Chloé Nabédian.
par Sophie Deschamps
La Fête de la science s’est associée au week-end inaugural du MOBE (Musée d’Orléans pour la Biodiversité et l’Environnement) d’Orléans des 2 et 3 octobre 2021 pour investir le nouveau musée avec durant ces deux jours avec des ateliers scientifiques pour petits et grands autour des fouilles archéologiques, des herbiers précieux, des plantes rares et des insectes observés à la loupe.
Point d’orgue dimanche à 17h30 au 4ème étage avec l’installation d’un plateau-télé pour une participation en duplex et en public à l’émission en ligne L’Esprit sorcier. Sur le plateau, la présentatrice météo Chloé Nabédian, ambassadrice nationale 2021 de la Fête de la Science, six jeunes de la Région, (Manon, Lola, Amandine, Nolwenn, Robinson et Benoît), collégiennes, lycéen.nes, étudiant.e.s, fiers de participer à un quizz scientifique. Un questionnaire concocté par André Brack, spécialiste de la vie extraterrestre et directeur de recherche émérite au CNRS d’Orléans, et Olivier Morand, directeur de Centre sciences qui pilote la Fête de la science en Centre Val-de-Loire et les partenaires scientifiques.
Combien de jours met une goutte d’eau pour parcourir les 1012 km de la Loire ?
Des questions plus ou moins faciles. On sait en général que le château de Chambord a été construit en tuffeau, que la géothermie est l’étude de la chaleur du globe, qu’un biomédicament n’est pas bio mais fabriqué à partir d’une bactérie. Il était plus ardu en revanche de répondre qu’une goutte d’eau met 10 jours pour parcourir les 1012 km de la Loire, que les forêts recouvrent 25% de la surface de la Région Centre Val-de-Loire mais que 232 espèces végétales et animales sont menacées sur notre territoire. Ou bien encore que la vie est apparue sur terre il y a 4 milliards d’années, à ne pas confondre avec la création de la terre il y a 4,6 milliards d’années.
Chloé Nabédian, une ambassadrice qui prend son rôle très au sérieux
Si Chloé Nabédian s’est montrée très amicale et souriante, notamment avec les jeunes, elle prend en revanche son rôle d’ambassadrice très au sérieux : « Je le prends vraiment comme un honneur et une très belle responsabilité, déjà parce que c’est le trentième anniversaire. Ce que j’aime aussi beaucoup cette année c’est de pouvoir mettre l’accent sur les sciences humaines et sociales et donc toucher un spectre plus large au niveau du public. C’est aussi important de mettre en avant les femmes scientifiques parce que l’on n’en parle pas assez. » Son travail de présentatrice météo lui permet aussi de sensibiliser le grand public aux enjeux climatiques : « Le fait que le réchauffement climatique impacte aujourd’hui la météo en France fait que le public a besoin de clés de compréhension. Notre rôle est en train d’évoluer, on doit vraiment faire de la pédagogie. Il y a 4 millions de personnes qui nous regardent tous les soirs, ce n’est pas rien. Il y a également beaucoup d’enfants et donc proposer des petites bulles de respiration pendant ce journal météo, pour apporter quelques explications sur ce qui se passe, cela nous paraît essentiel aujourd’hui.»
Chloé Nabédian a eu aussi le temps de visiter et d’apprécier le MOBE : « Il y a beaucoup d’interactivité et c’est ce qui m’a vraiment plu. Le fait de pouvoir tester, toucher et comprendre ce qui se passe. C’est une vraie spécificité de ce musée et je le trouve exceptionnel pour cela. »
Un week-end réussi pour le MOBE
La girafe qui accueille le public à l’entrée du Muséum depuis le 19 mai 2021 est très émue d’avoir vu passer plusieurs milliers de visiteurs, petits et grands, ce week-end. Tout comme sa conservatrice, Laure Danilo, heureuse de cette belle fréquentation : « C’est une vraie satisfaction de voir qu’il y a autant de gens qui se sont déplacés pour découvrir ce lieu ou pour certains le redécouvrir. C’est vraiment une immense plaisir car ce que nous faisons, c’est pour le public. Et à chaque fois que nous proposons des actions particulières au-delà du parcours de visite, cela nous permet de renouveler l’intérêt des gens.
Ce que je trouve très riche aussi, c’est que nous avons vu ce week-end tous les types de publics. Car quand on pense aux sciences et au muséum, on cible souvent les enfants. Ce sont les citoyens de demain et c’est très important de travailler avec eux. Mais moi je pense aussi aux citoyens d’aujourd’hui et j’éprouve vraiment un grand plaisir de voir à la fois revenir à la fois des jeunes mais aussi des adultes qui viennent sans enfant ».