Le 16 août dernier, au cœur de l‘été, l’élu blésois déclarait officiellement sa candidature à la présidentielle en se plaçant sous la bannière du mouvement citoyen, ni droite-ni gauche. Un positionnement élargi aujourd’hui à la diversité et aux liens Françafrique.
Par Jean-Luc Vezon
« Le Barack Obama à la mode blésoise » a encore du mal à émerger et à se faire connaître des médias nationaux. Peu importe, cet indéfectible optimiste, malgré ses défaites aux Sénatoriales, Régionales (il figurait sur la liste De Crémiers-Clément créditée de 4,07 %) et cantonales poursuit son combat politique convaincu de son bien-fondé.
« Face aux discours extrémistes de Zemmour et consorts, ma candidature est nécessaire et crédible. Faire entendre la voix des citoyens et porter un projet alternatif qui soutient la ruralité, propose une nouvelle politique de santé, promeut une VIe république et une diversité réelle, cela a du sens », lâche Gildas Vieira.
De retour d’Afrique francophone où il développe ses réseaux, le docteur en santé publique veut surtout de la visibilité au niveau national. Mais « sans faire le buzz pour être connu », il compte plutôt sur une communication dynamique et sa présence sur le terrain. Il repart d’ailleurs en Afrique convaincre ses compatriotes expatriés : Mali, Guinée, Cameroun et Congo.
Une équipe de 36 bénévoles joue aussi du téléphone pour convaincre les 36 000 maires de France, en particulier ceux des petites communes rurales, de donner leur promesse de parrainage à Gildas Vieira.
« Vous savez même Marine Le Pen a eu du mal à obtenir ses 500 parrainages. Cela se conclut au dernier moment. Laissez-moi le bénéfice du doute », revendique Gildas Vieira en mettant en avant « le meilleur score aux Régionales réalisé par une liste citoyenne en région Centre-Val de Loire ».
L’ancien maire adjoint de Blois donne rendez-vous en octobre-novembre pour la sortie de son livre qui parlera du pouvoir à rendre aux citoyens. Il espère bien à cette date avoir engrangé une centaine de promesses. Faute de quoi, il pourrait se ranger derrière sous la bannière d’une autre candidature citoyenne.