Bien loin de l’agitation du mercato, endiablé en cette fin août par les transferts des stars mondiales Messi, Ronaldo et sans doute Mbappé, le public orléanais, fort de 2 200 spectateurs, retrouvait avec plaisir, en ce vendredi soir ensoleillé, les joies du « présentiel », de l’ambiance et des espoirs de remontée, à quelques semaines des fêtes de Loire.
Le retour des supporters hier au stade de La Source
Le gâchis des illusions perdues
Dans ce match d’anciens pensionnaires de ligue 2, Chambly se montre d’entrée menaçante. Pourtant Benkaid et Talal combinent bien et c’est Nkada à la 13e, sur un mauvais renvoi picard, qui manque un but tout fait, à l’instar du monégasque Ben Yedder mercredi contre le Chaktar.
A la 21e, une nouvelle combinaison et un déboulé sur l’aile permettent à Benkaid de se procurer une nouvelle occasion d’ouvrir le score, opportunité à nouveau offerte à Nkada, un peu court sur un centre rasant à la 24e. Et que dire à la 26e quand magnifiquement servi et seul face au gardien de l’Oise, Nkada ne fait qu’effleurer le ballon ? Toujours aussi remuant que maladroit devant la cage, Nkada ne trouve que le petit filet à la 29e. Et Benkaid s’offre encore une occasion à la 45e, mais les Orléanais restent trop brouillons pour conclure et en football, ce gâchis débouche souvent sur un hold-up final de l’équipe dominée.
L’impuissance sans la gloire
À la reprise, c’est Chambly qui redémarre le plus dangereusement. Mais un nouveau déboulé d’Hicham Benkaid trouve Talal au point de penalty, qui écrase malencontreusement son tir à la 48e. Les mêmes récidivent deux minutes plus tard, cette fois sans même réussir à cadrer.
Et ce qui devait arriver arriva : une perte de balle au milieu de terrain, une faute stupide dans la surface : penalty logique et incontesté pour les visiteurs, imparablement transformé à la 54e. 0-1 pour Chambly.
Dans une seconde période hachée et plutôt pénible à suivre, il faut attendre la 74e pour voir un tir de l’entrant Lepaul, qui récidive à la 80e, avec puissance mais sans réussite.
À la 84e sur un corner repoussé, Saint-Ruf tente désespérément une reprise acrobatique, qui passe au-dessus.
L’USO emballe enfin la partie dans le temps additionnel, mais il est bien trop tard pour chercher noise aux joueurs de l’Oise. L’entreprise de la remontée en ligue professionnelle, « quoi qu’il en coûte », demeure très hypothétique, aussi semée d’embûches que le parcours des prétendants LR et de gauche à l’Elysée.
Pierre Jozon