En écho à la lettre ouverte de Patrick Communal publiée sur Magcentre, dans un communiqué à la presse ce jeudi, Christophe Chaillou (PS) se déclare prêt en tant que maire de Saint Jean de la Ruelle et président d’Orléans Métropole à accueillir des réfugiés afghans fuyant le retour des Talibans au pouvoir dans leur pays.
Extraits: […]L’urgence [..] relève d’un principe humain fondamental dans nos sociétés civilisées : celui du droit d’asile, c’est-à-dire de protéger celles et ceux qui sont menacés dans leur existence même pour ce qu’ils sont, représentent ou pensent.
Elle relève d’une responsabilité collective : celle de la communauté internationale, de l’Union européenne et des Etats. Elle suppose également la mobilisation de toutes et tous.
À Saint-Jean-de-la-Ruelle, nous avons toujours pris part à cet effort collectif, parce que cela renvoie à nos valeurs, nos engagements et nos histoires personnelles et collectives. […]
Nous resterons fidèles à notre tradition et participerons, le moment venu et selon les dispositions arrêtées par l’Etat -dont la responsabilité lui incombe- à l’accueil de réfugiés afghans.
Je sais qu’il en ira de même pour d’autres communes de notre métropole compte tenu des nombreux dispositifs -qu’il soient institutionnels ou associatifs- d’ores et déjà existants sur notre territoire. Je proposerai ainsi aux Maires qui le souhaitent de coordonner nos efforts y compris à travers, le cas échéant, des contrats négociés avec l’Etat.
Sur ce sujet comme sur d’autres, je continue de penser que la coopération intercommunale et la répartition équitable des efforts sur notre territoire participe de l’intérêt général.
Christophe Chaillou
Si l’on ne peut douter de l’engagement du maire de Saint Jean de la Ruelle en faveur des réfugiés en manifestant sa solidarité volontaire notamment à l’égard des réfugiés syriens, il semble que son illustration de la coopération intercommunale en tant que président de la Métropole soit plus hypothétique, le maire d’Orléans restant bien muet sur le sujet pour le moment. Le principe d’humanité s’imposera-t-il à la Métropole à deux têtes ?…
Gérard Poitou