A la suite de l’enquête journalistique diligentée par France Télévisions et la cellule investigation de Radio France faisant état de transferts de fonds suspects entre l’association Observatoire du dialogue social (ODS), créée par l’ancien président du département de Loir-et-Cher en 2018 et son compte personnel, le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier, a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire pour y voir plus clair.
Nicolas Perruchot (au 1er plan) toujours au cœur de la tourmente médiatique cl JLV
Proche sur le plan sémantique de l’Observatoire départemental d’analyse et d’appui au dialogue social et à la négociation mis en place après les ordonnances travail du 22 septembre 2017 (DREETS), l’Observatoire du dialogue social, créé sous forme associative par Nicolas Perruchot, s’est donné pour objectifs : « d’effectuer des études et recherches sur la vie syndicale et politique en toute indépendance ; alimenter le débat intellectuel par ses débats et travaux et gérer les ressources liées au mécénat, au parrainage ou à des dons divers ».
Selon le rapport des deux médias, l’ODS aurait reçu 20.000 € en août 2018 de la Fédération française du bâtiment (FFB), 15.000 € de l’entreprise TDF et 5.000 € de l’entreprise montoirienne SIM. Alors député, Nicolas Perruchot, fut l’auteur en 2011 d’un rapport sur les dérives du financement des syndicats. Explosif, il avait été interdit de publication par les députés.
«Après un temps de réflexion, j’ai jugé opportun d’ouvrir une enquête pour vérifier le fonctionnement de cette association, savoir qui la compose, qui lui donne des fonds et à quoi elle sert précisément » rapporte le procureur à nos confrères de La Nouvelle République dans son édition du 28 juillet. A la suite de cette enquête dite « préliminaire », le Parquet décidera de poursuivre ou non Nicolas Perruchot.
JLV
A lire aussi: https://www.magcentre.fr/206188-loir-et-cher-nicolas-perruchot-de-nouveau-pince-par-le-canard/