Les icôniques de l’été : “Jouez maintenant !”

Voici venu le joli temps des vacances. L’occasion de souffler et de s’amuser en famille et entre ami.e.s, surtout après les turbulences pandémiques de ces derniers mois. C’est aussi le moment de jouer dehors, dedans, sur la plage, sur l’herbe ou sur la table de camping. Avec des grands classiques mais aussi des petits nouveaux.

L’été rime, en principe, avec soleil, chaleur, détente, farniente et jeux. Rien de tel en effet pour passer de bons moments en famille et/ou avec ses ami.e.s. Des jeux que l’on redécouvre chaque année avec plaisir mais dont on ne connaît pas toujours l’origine…

“Tu tires ou tu pointes ?”

On connaît toutes et tous cette réplique de César dans le film éponyme de Marcel Pagnol. Il faut dire que la pétanque reste l’un des indétrônables grands classiques de l’été. Son succès est aussi sûrement dû à sa simplicité : faire approcher une boule de métal (acier) le plus près possible d’une bille en bois, appelée le cochonnet mais aussi goret, bouchon ou but. Le mot pétanque vient de la savoureuse expression provençale “pieds tanqués” qui indique que le joueur doit lancer sa boule pieds joints, sans élan, depuis un cercle tracé au sol.

Même si les jeux de boules existaient déjà du temps des Gaulois, la pétanque telle qu’on la connaît aujourd’hui remonte elle à… 1930. C’est seulement cette année là que les traditionnelles boules en bois cloutées sont remplacées par des boules en acier. La première boule aurait été fabriquée en 1927 à Saint-Bonnet-le-Château. Cette petite commune du département de la Loire abrite d’ailleurs aujourd’hui le musée international pétanque et boules.

Le Mölkky, un jeu venu du Nord

En 2006, un nouveau jeu fait son apparition en France : le Mölkky, un jeu finlandais de quilles en bois inventé en 1996. La règle du jeu, assez simple, est toutefois plus compliquée que notre pétanque nationale. Mais il possède un avantage précieux : on peut y jouer sur n’importe quelle surface et comme aux boules, il suffit d’être deux.

C’est parti : placez tout d’abord les quilles numérotées dans l’ordre indiqué sur la photo. Le premier joueur (tiré au sort) lance alors le Mölkky (bâton de bois) dans les quilles. Celles qui tombent seront alors replacées à l’endroit exact où elles sont tombées et seules comptent celles qui sont allongées à terre. `

Dès lors, il y a deux cas de figure: si le joueur a touché une seule quille, il empoche le nombre de points indiqué sur cette dernière (de 1 à 12). En revanche, si plusieurs quilles sont tombées, le score correspond au nombre de quilles à terre. Chacun joue alors à son tour. Toutefois si un joueur lance le Mölkky trois fois de suite sans toucher aucune fille, il est alors éliminé de la partie. Mais on comprend en général assez vite comment lancer le Mölkky et à trouver sa propre technique.

Le gagnant est celui qui arrive le premier à 50 points très exactement. Si son score lui fait dépasser ce score, il redescend à 25 points et doit continuer à jouer. Vous avez compris ? Alors bonne partie !

Le Pilto, petit dernier 100% français

Comme son cousin scandinave , le Pilto est un jeu en bois qui peut se jouer sur n’importe quelle surface herbe, gazon, sable, bitume…Le jeu, 100% français, créé et imaginé par une jeune ingénieure est composé de 12 pilts (pièces du jeu Pilto) de couleurs et d’1 pilt neutre. Les joueurs se repartissent en deux équipes et se partagent les piles de chaque couleur (rouge et bleu)

Le but du jeu est de superposer les pilts entre eux en les lançant, de manière à placer ceux de son équipe au-dessus des autres déjà lancés.

Le jeu se déroule ainsi : le premier joueur trace une ligne au sol. Il se place derrière et lance le pilt neutre à une distance de 1m à 2m. Puis, un joueur de la seconde équipe lance un des pilts de couleur en essayant de le placer au-dessus de celui déjà lancé.

C’est ensuite au tour d’un joueur de la première équipe de tenter de superposer un de ses pilts sur un ou plusieurs pilts déjà présents sur le terrain. Ainsi de suite jusqu’à ce que tous les pilts aient été lancés.

 Lorsque la première manche est alors terminée, les points sont alors comptabilisés. Chaque pilt situé au-dessus d’autres, rapporte un point par pilt situé en-dessous. Seuls les pilts situés tout au-dessus rapportent des points. Donc, si un pilt est situé en dessous d’un autre, alors il ne rapporte aucun point.

 Les deux équipes récupèrent ensuite leurs pilts. La seconde équipe démarre alors la seconde manche. Au bout de quatre manches, l’équipe qui a marqué le plus de points a gagné. En cas d’égalité, une nouvelle manche est alors lancée.

Si vous n’avez pas tout compris, pas de panique, cette petite vidéo vous aidera à vous familiariser avec ce nouveau jeu. A vous de jouer !

Les Fléchettes

Evidemment, avant de taper dans le mille, il faut sérieusement s’entraîner ou alors… avoir un sacré coup de bol. Mais avant de jouer, un peu d’histoire. En effet saviez-vous que le jeu de fléchettes remonte au XIVe siècle ? Il faisait alors office de jeu de distraction militaire en Angleterre entre deux batailles. On sait aussi qu’il a été pratiqué par Léonard de Vinci qui bien sûr aurait fabriqué ses propres fléchettes.

Mais assez parlé, place au jeu à présent ! Une partie se joue en 10 volées de 3 fléchettes par joueur en se situant à environ à deux mètres de la cible (2,37 m pour les puristes). Chaque joueur possède un capital de 501 points. Pour le lancer, il faut se tenir droit et immobile, les pieds légèrement écartés. Le score obtenu avec les trois fléchettes est alors soustrait du capital de départ. Le gagnant est celui qui arrive exactement à zéro.

Alors faites vos jeux et surtout prenez du plaisir à vous distraire cet été… même si vous perdez !

Sophie Deschamps