Le public a répondu présent pour la 2e édition du Festival Chorégraphique International Blois Danse ce week-end à la Halle aux Grains pour les spectacles des compagnies invitées.
Pari tenu et réussi pour le chorégraphe Jonathan Breton, directeur technique de Blois Danse et son équipe de 27 bénévoles. Après une interruption d’une année, le riche et éclectique programme a fait mouche. Que ce soit The host, le duo puissant de Brian Scalini, Workship et SisterS de la compagnie Y+Y Dance ou le magique POing(carré) dansé par Claire Bouilot, toutes les pièces ont suscité émotions et plaisirs.
Temps forts, la présentation en première mondiale des trois dernières pièces d’Azoth Dance Theatre Home, F**K the Boxes et Tear. La première, créée avec le soutien du département de Loir-et-Cher, a séduit par son originalité. « La dictature des cases » a parfaitement été évoquée par les deux danseurs Jonathan Breton et Alexandre Balmain.
Quant à Tear, son thème “L’homme est un loup pour l’homme” a rappelé le pouvoir que les êtres humains exercent les uns sur les autres, ainsi que le poids de l’administratif sur la vie d’un individu. Enfin, dans Home, le chorégraphe a exploré les thèmes de l’identité et de l’immigration parfaitement mis en lumière par Estelle Maire et Michelle Lynch.
On se souviendra aussi en clôture de Bifneem Sheli 2.1, le magnifique solo de Johana Malédon (compagnie Mâle) retraçant son voyage en Israël. Le festival propose aussi rencontres et partages grâce à des ateliers de danse (hip-hop, moderne…), yoga ou pilate où les participants peuvent échanger avec les artistes et ainsi « casser le 4e mur ».
Jean-Luc Vezon