Départementales : La Gauche loir-et-chérienne unie pour une reconquête

Loir-et-Cher en commun, c’est le nom de la Gauche plurielle à la mode loir-et-chérienne. PS, PC, LFI, G.s et EELV partiront ensemble au combat les 13 et 20 juin prochain. Une première dans l’histoire politique locale.

Les 15 binômes de ce rassemblement des gauches et des écologistes ont été présentés le 7 avril dernier lors d’une visio conférence de presse. Ils se composent de neuf membres du parti socialiste, six communistes, deux La France Insoumise, deux Générations.s et deux Europe Écologie Les Verts. Neuf « non encartés » complètent cette jeune équipe qui travaille sur un projet alternatif depuis 12 mois.

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« Ce n’est pas une tambouille électorale mais un accord sur le projet répondant aux besoins de la population et mettant les solidarités au cœur du programme », a révélé Frédéric Orain 1^er fédéral PS. Accès aux droits et au RSA pour les moins de 25 ans et les étudiants, fin de l’artificialisation des sols, soutien aux associations et à la culture « terreaux de citoyenneté », démocratie citoyenne… sont quelques axes d’un projet se voulant « éthique, transparent et égalitaire ».  

Cap vers la transition écologique

« Les projets pharaoniques comme la déviation de Cellettes ou l’idée d’une deuxième sortie d’autoroute et d’un aménagement à la Patte d’oie, c’est fini. Il faut inventer des nouvelles solutions de mobilité douce comme le covoiturage, le vélo et la marche à pied », a insisté le socialiste Cédric Marmuse, candidat sur Vineuil, en émettant également des réserves sur le projet de déviation de Chémery.

En cas d’élection, l’agence d’attractivité créée par l’actuelle majorité avec le soutien de tous les partenaires du développement économique et touristique passera ainsi à la trappe. « C’est une erreur de consacrer 400 000 euros pour un projet hors compétence ; l’attractivité du Loir-et-Cher, c’est le bien-vivre, les services publics et les espaces naturels », a déclaré Benjamin Vételé.

Seul élu représentant la gauche au sein de l’assemblée départementale, après la constitution du groupe Loir-et-Cher Autrement réunissant des personnalités de centre gauche ayant voté le budget, ce dernier tentera de se faire réélire sur Blois 1.

Parmi les 30 candidats, on retiendra la présence de l’avocat blésois, ancien député, Denys Robiliard (PS) en binôme sur Blois 2 avec la Verte Isabelle Nouari (G.s). A Vendôme, le conseiller municipal communiste Patrick Callu sera candidat tandis que son collègue du PS Christophe Chapuis, élu de Territoires Vendômois, tentera sa chance à Montoire-sur-le-Loir. Sur le canton de Veuzain-sur-Loire, l’écologiste François Thiollet, en pointe contre la 5 G, sera sans doute confronté à Catherine Lhéritier, binôme de Nicolas Perruchot et vice-présidente du département.

Loir-et-Cher en commun espère faire mieux qu’en 2015. Les candidats de gauche avaient alors recueilli 29,64 % des voix au premier tour et huit élus au total dans un département ancré à droite depuis plusieurs décennies.  

Jean-Luc Vezon