Après Tourcoing en 2016, une seconde antenne du musée parisien pourrait voir le jour à Blois. Dans le cadre du Plan de relance culturel, la ville dont l’actuel président de l’IMA, Jack Lang fut maire entre 1989 et 2001, est pressentie pour ce nouveau projet de décentralisation culturelle.
Déjà candidate pour accueillir un pôle regroupant un conservatoire national de la presse et un centre de conservation pour les collections de la Bibliothèque nationale de France, l’agglomération blésoise est donc sur les rangs pour la création de cette antenne décentralisée.
Ville royale, la cité ligérienne, connue pour ses évènements culturels à retentissement national comme Les Rendez-Vous de l’Histoire, présente de nombreux atouts comme sa proximité de Paris mais aussi un réseau d’acteurs culturels engagés et une capacité à fédérer partenaires et mécènes pour financer ce projet.
Selon nos sources, il s’agirait d’un établissement autonome lié à l’IMA par une convention scientifique et culturelle. Le site, dont la surface serait d’environ 1 000 m² accueillerait des expositions semi-permanentes représentatives de l’ensemble des collections de l’IMA mais aussi un centre de langues, des concerts et des conférences.
A la place d’un centre commercial ?
Plusieurs lieux d’implantation du site, tous situé près de la gare de Blois-Chambord, ont d’ores et déjà été repérés ; il s’agit de plusieurs friches industrielles mais aussi de l’espace Saint-Vincent dont la transformation en centre commercial suscite débats et interrogations.
« C’est bon pour l’emploi et cela va renforcer le rayonnement culturel de notre cité » se félicite un acteur culturel blésois convaincu que l’IMA-Blois fera aussi rayonner les cultures du monde arabe en présentant expositions, concerts, conférences et actions éducatives. On sait que Jack Lang président du conseil d’administration de l’IMA garde un lien de cœur avec Blois et entretient des relations étroites et amicales avec Christophe Degruelle président d’Agglopolys.
Max Zov
