Alors que le numérique n’a jamais été aussi prégnant, le Centre-Val de Loire poursuit son engagement et reçoit la labellisation régionale « Hub territorial pour un numérique inclusif ».
« Nous ne voulons pas de laisser pour compte du numérique ! » La volonté du président de la région, François Bonneau, est sans équivoque. La région Centre-Val de Loire souhaite poursuivre son action pour l’inclusion numérique. Et cela est encore plus vrai, à l’heure où la crise sanitaire, qui nous plonge dans un besoin extrême des usages numériques, met en exergue les inégalités d’accès aux ressources et aux outils numériques. Qu’il s’agisse de la population professionnelle, estudiantine ou encore à la retraite, à la ville ou à la campagne.
La région a donc répondu à un appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé par la Banque des territoires et l’Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) en 2020. Cet AMI vise à établir de nouveaux hub territoriaux pour l’inclusion numérique. La région Centre-Val de Loire a porté sa candidature avec l’appui du consortium qui réunit le GIP Recia, le Crij, la Ligue de l’enseignement et le mouvement associatif.
Ce 30 mars, François Bonneau, accompagné notamment de Julie-Agathe Bakalowicz, directrice régionale de la banque des territoires CVL et Grégory Jacob, chef de projet du programme ‘’société numérique’’ à l’ANCT, annonce la labellisation régionale « Hub territorial pour un numérique inclusif ».
« Nous avions apporté jusqu’alors 132 millions d’euros et nous venons de décidé de déployer 36 millions supplémentaires », se félicite le président. Il ajoute que « cette reconnaissance met en valeur, à l’échelle de la région Centre-Val de Loire, le souhait de s’inscrire dans une démarche collaborative, en associant les acteurs. C’est la raison de la création du conseil régional du numérique ».
Accélérer l’accès au numérique
Julie-Agathe Bakalowicz précise que le projet de la région a été retenu par la Banque des territoires, d’abord pour « l’ensemble de sa politique de maillage sur les questions du numérique, que ce soit sur les infrastructures ou les usages (…). Ensuite pour l’expérience de Recia, l’implication du Crij et des associations et un angle territorialisé ». En effet, l’objectif de cette labellisation, ajoute-t-elle, est « d’accélérer l’accès pour le plus grand nombre aux usages du numérique du quotidien (…) La première étape du projet qui va durer 18 mois va permettre au consortium d’approfondir le projet. Et pendant cette période, la Banque des territoires versera une subvention maximale de 250 000 euros de manière à pouvoir approfondir différents axes de ce projet : la gouvernance, le budget, le plan d’actions… ».
Ainsi, grâce aux aides financières de l’État, Grégory Jacob, attend des « ressources humaines complémentaires dans les lieux pour accueillir encore plus de public et pouvoir accompagner vers l’autonomie plus d’habitants ». Une labellisation qui vient à point nommé alors que la pandémie sévit toujours et que le recours du numérique ne cesse de croître, tant pour le télétravail que pour s’inscrire à un rendez-vous de vaccination…
Elodie Cerqueira
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