Retenue parmi 12 000 postulantes, l’Orléanaise Ayawa Dubois est l’une des 4 modèles présentant la nouvelle collection printemps 2021 sur le site du catalogue Blanche Porte. Après un parcours unique dû aux restrictions sanitaires.
Ce mercredi 10 mars, sur son site internet, la Blanche Porte présente sa nouvelle collection printemps avec le concours de 4 “mannequins” amateurs, dont une Orléanaise. “J’ai tenté ma chance début 2020, et j’ai été retenue, parmi 12 000 candidates !“, raconte Ayawa Dubois, encore toute ébahie de ce succès, un an après. Agent de soins dans un établissement public de Meung sur Loire, candidate voilà quelques années à un concours de beauté en région Centre, militante pour la reconnaissance des femmes “fortes”, elle voit là une forme de consécration, rêvant même d’être choisie comme “Egérie” pour la marque.
Elle aurait dû être au catalogue 2020, mais le confinement a tout bousculé. “Les prises de vues étaient prévues les 19, 20 et 21 mars 2020“. Impossible donc de se rendre à Roubaix, tous frais payés, déplacement et transport compris, pour trois jours de prise de vue en toute convivialité avec les autres candidates retenues qui, au départ, étaient dix. Tout a été reporté, puis réalisé dans des conditions insolites, voire exceptionnelles, un après. “En fait, tout s’est fait chez moi, ce 10 février 2021, avec des prises de vue à distance“, raconte-t-elle, “et avec l’aide de ma fille, Maurizia !” Il y a eu un premier contact avec la photographe, Juliette-Andrea Elie, membre de l’agence Studio des petits, pour un repérage des lieux, puis l’envoi d’un colis de vêtements à domicile, et enfin la séance de prise de vue. “J’ai téléchargée sur mon téléphone une application (TeamViewer Quick), et, le jour de la prise de vue, ma fille tenait l’appareil en suivant les conseils de la photographe qui déclenchait à distance, après le choix des les lieux et les cadrages. Ensuite, elle n’avait plus qu’à faire quelques retouches“.
Cela fait 8 ans que La Blanche Porte a choisi cette méthode pour présenter ses collections. “La première année, il y a eu 1 000 candidates, et cette année 12 000. C’est désormais un rendez-vous attendu. Chacune envoi son dossier sur le site, et nous choisissons directement. Il n’y a pas de sélection intermédiaire. Nous effectuons notre choix en fonction de la personnalité de la candidate, sans critères physique prédéfini, tout en retenant que nous nous adressons à un public de personnes de 50 ans. Cet âge est un moment charnière“, dit-on à La Blanche Porte.
Quand elles ont été retenues, on leur propose de présenter ce qu’elles aimeraient porter. Faute de rendez-vous en “présentiel” cette année, les personnes retenues n’ont pas pu profiter des habituels moments de convivialité dans la Métropole lilloise, n’ont pas pu faire les essayages en commun, mais ont reçu deux colis de vêtements, d’une valeur marchande de plusieurs centaines d’euros, qui resteront en leur possession. “Les tenues constituent des ensembles que nous avons choisis“, précise Ayawa, confirmant ainsi la volonté de la Blanche porte de leur fournir “des tenues dans lesquelles elles se sentent bien“. Outre les vêtements, il y avait aussi des accessoires…et un peignoir portant leur prénom. Pour Ayawa la battante, dont le fils est boxeur, c’est plus qu’un clin d’oeil.
Jean-Luc Bouland
Blancheporte se définit comme “la marque de vêtements femme et décoration maison pour toutes celles qui aiment la mode et embellir leur intérieur à petit prix !”. Elle prône une mode pas chère, “pour toutes les femmes du 38 au 58 dans des coupes qui sublimeront leur silhouette”.