On la savait malade depuis l’annonce de son cancer des seins l’année dernière, puis de sa double mastectomie en novembre à la clinique Vinci de Chambray-lès-Tours. Cette semaine Sophie Auconie a annoncé sa prochaine démission de l’Assemblée Nationale, après trois ans et demi de mandat. « La mort dans l’âme » mais parce que la députée UDI du Lochois dit ne plus avoir la force de faire face « au stress, à la pression ». Avant de partir, l’élue de 57 ans tient à boucler certains dossiers avec une certaine opiniâtreté.
Sophie Auconie a la voix fatiguée de quelqu’un en convalescence, situation à laquelle s’ajoutent les exigences de la vie de députée, et en particulier les allers-retours entre l’Indre-et-Loire et le Palais Bourbon à Paris : « Ce jeudi nous entamons l’examen du texte de loi sur la pédocriminalité à 10h30 et les discussions vont se poursuivre jusque tard dans la nuit. Vendredi matin je dois prendre le TGV à 7h25 car je lance le Parlement des Enfants au Grand-Pressigny. Ce stress total, tout le temps, c’est l’illustration de ce qu’il faut que j’arrête » nous dit-elle.[…]
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Olivier Collet