Encore un cafouillage. Depuis l’annonce de signatures de conventions afin de permettre à des restaurants d’ouvrir leurs portes aux employés du BTP, Bercy a annoncé que les établissements concernés ne pourraient plus bénéficier des aides publiques (à savoir l’activité partielle prise en charge à 100%, les exonérations de charges sociales et l’accès au fonds de solidarité).
Face à la polémique naissante et à la mobilisation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret auprès des services de l’Etat, des parlementaires et de la Préfecture, afin de déplorer la suppression des aides dans le cadre de ce dispositif dérogatoire, le gouvernement a finalement rétropédalé.
En effet, le cabinet de Bruno le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a mis les choses au point ce mardi 26 janvier : « L’Etat continuera d’accompagner les restaurants ‘’ouverts’’ qui accueillent des ouvriers du BTP et qui ne feraient qu’un nombre très réduit de couverts par jour, bien en deçà de leur activité normale. Je vous confirme que le Gouvernement veillera à ce que ces établissements bénéficient des mêmes aides que les autres restaurants fermés. »
A ce jour, une cinquantaine de conventions ont été signées dans le département, permettant aux ouvriers du BTP de manger au chaud.