François Pesneau, Nantais de 53 ans, est entré en fonction le 25 janvier et aura à gérer la crise sanitaire et la mise en œuvre de la stratégie vaccinale.
Avec la gestion de la COVID-19, pour son 1er poste de préfet, François Pesneau a devant lui un grand chantier et, sans doute, quelques nuits blanches. « Mettre en place un dispositif de vaccination opérationnel est ma priorité (1). Je verrai les autres dossiers plus tard, la situation économique semble ne pas être catastrophique mais nous devrons amortir au maximum le choc », a déclaré le préfet arrivé le matin même de Paris lors de sa 1ère rencontre avec la presse locale. A l’issue de la cérémonie aux monuments aux morts de Blois, il avait précédemment déjeuné avec 4 des 5 parlementaires loir-et-chériens.
François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher a pris ses fonctions lundi 25 janvier 2021. Photo Préfecture 41
François Pesneau n’a pas fait toute sa carrière dans la Préfectorale. Il l’a commencé comme inspecteur des impôts après avoir suivi l’école du cadastre. Au service des Domaines puis à la direction de la législation fiscale, ce scientifique « à l’esprit cartésien », titulaire d’un DEA de topologie algébrique donne libre cours à son goût pour les mathématiques où il excelle.
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Après avoir réussi « la pénale », il rejoint l’ENA d’où il ressort diplômé en 2005 (promotion Romain Gary). Sa carrière l’emmène alors successivement dans les Deux-Sèvres (directeur de cabinet), en Guadeloupe, à Paris (chef de bureau des affaires immobilières), en Vendée (secrétaire général) puis de nouveau à Paris où il exercera à la Direction générale des collectivités locales (sous-directeur) puis à la direction de la modernisation et de l’administration territoriale en tant que directeur adjoint pendant 4 ans. Il travaille notamment beaucoup avec Jacqueline Gourault, ministre loir-et-chérienne de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.
François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher a pris ses fonctions lundi 25 janvier 2021. Photo JLV
« Il me tardait de venir sur le terrain. Le métier de préfet est un métier complet ; dès 2003 et mon 1er COD (2) à Dijon, j’ai su que c’est ce que je voulais faire », évoque ce père de 2 enfants, amateur de rugby (qu’il a pratiqué), de bridge et de billard français. Marqué émotionnellement par son passage en Vendée où il a dû gérer la tempête Xynthia, François Pesneau entend limiter ses déplacements (COVID oblige) et recevoir en petits comités.
« Je connais peu le Loir-et-Cher même si mes parents ont vécu à Tours pendant 10 ans. Il y fait bon vivre avec, semble-t-il, un sentiment de sérénité. L’ambiance politique est consensuelle avec des élus légitimistes qui coconstruisent ensemble et avec l’Etat les politiques publiques », a confié François Pesneau qui a longuement échangé avec son prédécesseur Yves Rousset.
Jean-Luc Vezon
(1) 5 centres de vaccination, dont un mobile en vallée du Cher, sont déjà en place en Loir-et-Cher.
(2) Centre opérationnel départemental.
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