Jean-Pierre Perrin-Martin, militant pacifiste, des droits de l’Homme, partisan de la non-violence, animateur de l’Association de solidarité avec les travailleurs immigrés (ASTI), défenseur des mineurs isolés, s’est éteint à l’âge de 88 ans. En 2013, le quotidien L’Humanité avait consacré un portrait à cet orléanais par ailleurs attaché à son quartier populaire des Blossières.
PORTRAIT
Blessure, cassure et rupture. Puis, au fil du temps, comme un gage de réconciliation avec ses semblables, s’entremêlent les rencontres, l’humanité et les solidarités. Essentiellement construites dans les quartiers populaires, dont celui des Blossières, à Orléans, où Jean-Pierre Perrin-Martin et son épouse sont installés depuis quarante ans, dans un modeste appartement. Ses aquarelles volontairement naïves s’imposent face aux photos de famille et aux quelques réminiscences africaines rapportées d’Égypte ou du Cameroun. L’inlassable militant, paré d’un sourire qui traduit un véritable intérêt pour son prochain, apparaît concentré, presque tendu.