[Mise à jour] La liste officielle des candidats à la présidence de l’Université est enfin arrêtée et consultable à la suite de l’article.
[Info Magcentre]
À quelques jours du deuxième scrutin visant à désigner le nouveau président de l’université d’Orléans, Christophe Léger, directeur de Polytech vient de déposer sa candidature. Ce dernier espère incarner le consensus face à un président sortant fragilisé par les affaires.
Christophe Léger Directeur de Polytech DR
La situation de blocage que subit l’université d’Orléans va-t-elle enfin trouver une issue à l’occasion du deuxième scrutin visant à élire le président, échéance prévue ce vendredi 11 décembre? Une candidature qui doit être présentée ce lundi soir devrait rebattre les cartes. Celle de Christophe Léger, directeur de Polytech Orléans. Une information que vous donnait Magcentre, vendredi dernier à l’occasion du premier tour de scrutin. « Il y a une situation de blocage et une envie de sortir par le haut, sentiment partagé par les personnels de l’université d’Orléans, établissement auquel je suis très attaché depuis 1984 », confie Christophe Léger. « Si on peut faire du vol automatique, à un moment, il faut avoir un pilote dans l’avion ».
Pour arriver à un consensus, le patron de Polytech va devoir, durant les prochains jours, composer avec Steeve Thany et Karin Fischer, les deux opposants à Ary Bruand, le président sortant. Il devra avancer des arguments pour les conduire à retirer leur candidature, au plus tard, au deuxième tour de scrutin. « Il faut tourner la page judiciaire, que l’on parle enfin de ce qui va bien, que l’on crève l’abcès », souligne-t-il, pointant notamment ces ennuis qui visent le président sortant candidat à sa réélection. Christophe Léger devra également composer avec les institutionnels, ces derniers s’étant largement abstenus au cours du dernier scrutin. La candidature de Pierre Allorant ayant été écartée, car jugée « non consensuelle», selon plusieurs sources, un boulevard lui est donc ouvert pour faire face à Ary Bruand.
Christophe Léger souhaite éviter à tout prix la nomination d’un administrateur provisoire qui ternirait l’image déjà abîmée de l’université de la capitale régionale. « Les résultats du premier scrutin sont un désaveu pour la majorité sortante », pense celui qui a été candidat sur la liste conduite par Hechmi Toumi. « Ce n’est maintenant plus une question de listes, mais d’avenir de l’université ».
Mourad Guichard