Il existe quatre élevages de visons sur le territoire français qui sont actuellement particulièrement surveillés. Des « analyses ont permis de révéler que le virus circulait dans un élevage d’Eure-et-Loir. Dès qu’ils ont eu connaissance de ces résultats, les Ministres concernés ont immédiatement ordonné l’abattage de la totalité des 1000 animaux encore présents sur l’exploitation et l’élimination des produits issus de ces animaux, afin de protéger la santé publique contre la Covid-19 », selon le communiqué diffusé ce 22 novembre par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Un vison d’Amérique, espèce élevée en Eure-et-Loir et contaminée par la Covid-19. Le 22 novembre, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation annonce l’abattage de 1000 visons. Photo Cephas-Wikimedia commons
En effet, des études ont montré que les mutations observées chez les visons pourraient affecter l’efficacité des candidats vaccins contre la Covid-19 actuellement en développement. Le ministère rappelle « l’importance des gestes barrières pour lutter contre la propagation de la Covid-19 : il s’agit de protéger les visons d’une éventuelle contamination à partir du personnel des élevages, mais aussi, par précaution, d’éviter les contacts entre des animaux qui seraient infectés et le personnel des élevages ». En effet la barrière d’espèce entre l’homme et les visons n’existe plus…
Pour rappel, le Danemark avait annoncé le 4 novembre dernier l’euthanasie de plus de 15 millions de visons d’élevage, après la découverte d’une version mutée du SARS-CoV-2 chez plusieurs de ces animaux.