
On parle beaucoup des commerces lors de ce second confinement, de l’impact sur l’économie locale, sur les emplois. Le monde de la culture est également souvent cité notamment pour son volet événementiel mis à l’arrêt ou quasiment depuis le mois de mars. Séverine Deslions, l’artiste tourangelle rejoint un peu les deux mondes.

D’ordinaire, la vitrine de sa galerie avenue Maginot attire les regards des passants, à pieds ou en tramway, grâce à ses œuvres colorées et son « speed boy », son personnage fétiche. Depuis quelques jours, les regards s’attardent encore plus que d’habitude. « L’art est essentiel pour nos neurones » y est-il écrit en gros, tandis que des dizaines de rouleaux de papier toilettes customisés par l’artiste s’érigent en dessous. Un signe des temps évident, en écho à la période actuelle, une critique à peine déguisée également.[…]
Mathieu Giua