La fermeture administrative des commerces de centre-ville n’en finit pas de susciter colère et incompréhension de la part des associations de commerçants et organisations professionnelles. Ce 4 novembre à midi, l’Umih 41, les Vitrines de Blois, la CPME 41 et les commerçants non sédentaires de Loir-et-Cher manifestaient devant la préfecture brandissant banderole et pancartes.
Ce 4 novembre à midi, l’Umih 41, les Vitrines de Blois, la CPME 41 et les commerçants non sédentaires de Loir-et-Cher manifestaient devant la préfecture brandissant banderole et pancartes. ©JLV
« Nous demandons la réouverture des commerces non alimentaires de centre-ville et des restaurants au plus tôt dans le cadre de protocoles sanitaires renforcés mais aussi des aides financières des collectivités pour nous aider à traverser la crise sanitaire. Les aides nationales arrivent trop tard et nous devons régler nos loyers et fournisseurs », déclarait Sabine Ferrand, présidente de l’Umih 41.
« Nous voulons continuer à travailler. La situation devient grave. Nous sommes au bout du rouleau et il devient difficile de tenir la base », expliquait de son côté Philippe Bahu, président des commerçants blésois qui espérait la possibilité pouvant être donnée aux préfets de prendre des arrêtés de réouverture, quand les conditions sanitaires sont remplies, à partir du 12 novembre prochain. « Le Sénat a fait une proposition de loi en ce sens et nous avons des propositions à faire pour sécuriser les clients », assurait Laurent Kopp, président de la CPME 41.
À l’issue de cette manifestation, Philippe Bahu, président des Vitrines de Blois, Sabine Ferrand, présidente de l’Umih 41, Marie-José Caraty présidente du syndicat des commerçants non sédentaires du Loir-et-Cher et Laurent Kopp, président de la CPME 41 ont été reçus par le préfet Yves Rousset. Un rendez-vous était par ailleurs prévu avec Agglopolys, la communauté d’agglomération du blésois ce vendredi.