EDITH, l’unique féminin gratuit d’Orléans et de la Métropole souffle ses dix bougies. Une longévité plutôt rare en ces temps difficiles où la presse a parfois du mal à joindre les deux bouts.
Marie-Zélie Cupillard, fondatrice Edith Mag © Ludovic Letot
Marie-Zélie Cupillard, fondatrice d’Edtih magazine féminin gratuit orléanais, a un souvenir très précis de la sortie du premier numéro en novembre 2010 : « Je m’en souviens très bien parce qu’au début quand j’ai vu les présentoirs vides, j’ai pensé soit que le livreur n’était pas passé soit que j’avais, à l’époque, un concurrent malveillant qui les mettait à la poubelle ! (Rires) Et en fait, pas du tout ! C’était même tout le contraire ! Peut-être que je suis arrivée au bon moment avec effectivement un ton un peu différent, entre Elle et Femme Actuelle. Je voulais surtout jouer la carte de la proximité. Ce qui fait aussi la singularité d’Edith, c’est mon indépendance. Il ne faut pas oublier que souvent derrière un magazine féminin se cache de grands groupes et des hommes qui ne font pas la fine bouche quand il s’agit d’encaisser les recettes publicitaires ! »
Certes Edith n’a pas révolutionné le magazine féminin puisqu’on y trouve sans surprise des pages mode, beauté, cuisine, mais aussi une rubrique ‘Sans tabou’ qui parle de sexe et ‘Pas si mâle’ qui dresse chaque mois le portrait d’un homme qui fait bouger Orléans. En revanche, Marie-Zélie Cupillard se défend, non sans humour, de lever les tabous féminins : « Je pourrais faire un concours avec la presse locale, c’est moi qui écrit le plus de fois le mot clitoris dans mon magazine ! »
L’actualité n’est pas oubliée en ce mois d’octobre rose avec une rencontre avec les bénévoles de l’association Les Roses Poudrées.