Dans le cadre des 23e Rendez-vous de l’histoire de Blois, au cours d’un entretien sur le thème de la Gauche et le pouvoir, avec Gilles Finchelstein de la Fondation Jean Jaurès, l’ancien président de la République s’est livré à quelques confidences.
François Hollande a répondu avec franchise et humour aux questions de son ami Gilles Finchelstein, animateur de la Fondation Jean Jaurès, think tank proche du PS. Photo JLV
« Défiance des Français, séparatismes : si rien ne passe, la démocratie est en danger. Les partis doivent faire revivre la démocratie représentative », a notamment déclaré l’ancien président devant un auditoire captif composé de nombreux jeunes ce samedi 10 octobre à la maison de la magie.
Il a aussi plaidé pour le compromis et la mise en place d’un régime présidentiel avec la suppression du poste de Premier ministre, le renforcement du pouvoir des élus locaux et un renforcement du dialogue social.
« Je ne pensais pas qu’il utiliserait sa position pour nourrir sa candidature. Mais je ressens moins cette trahison par rapport à moi que par rapport aux Français », a-t-il aussi lâché répondant à une question de la salle.
« La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose, regardez ce que j’ai fait et ce que Macron fait », a conclu François Hollande qui incontestablement se verrait bien comme le recours d’une gauche émiettée : « Agir me manque. La préparation de l’avenir de la gauche me manque. Je resterai engagé. La démocratie, ce n’est pas empêcher le pire mais préparer le meilleur ! »