Déjà en résidence au Centre Dramatique National d’Orléans juste avant le confinement, Tanguy Viel bénéficie d’un report. Il a donc lu, jeudi dernier, un nouvel « épisode » de son projet actuel. Une histoire qui reprend ses thèmes de prédilection, en y rajoutant la présence du corps.
Tanguy Viel a choisi les Editions de Minuit pour publier son travail. Choix bien sûr absolument pas anodin. On sait la pépinière d’écrivains qui s’est développée dans, avec ou grâce à ce support, des gens qui avaient en commun la réflexion sur la narration, sa déconstruction, son rapport à la réalité, et qui cherchaient à construire un « nouveau roman ». Tanguy est fils ou petit fils de cette génération mais c’est un héritier qui cherche surtout à écrire une littérature qui lui correspond, qui s’inscrit dans le monde actuel.
Il a confié à Magcentre quelques idées fortes qui soutiennent son travail. Juste avant de lire en public des pages de son travail actuel, dans le même esprit que des écrivains du XIXe qui publiaient leurs romans en feuilleton.
Bernard Cassat