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Avec 0,5 % de la consommation d’électricité en France, Orange s’est engagé à réduire considérablement son émission de CO2 pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2040. Pour cela, l’opérateur de téléphonie exploite toutes les possibilités qu’offre les énergies renouvelables.
D’ici 2025, Orange compte intégrer 50% d’énergies renouvelables dans sa consommation d’électricité. ©Orange
Orange y veillera, l’opérateur français l’a assuré par la voix de Fabienne Dulac, sa Directrice Générale Adjointe et CEO d’Orange France : « Nous avons annoncé notre intention d’intégrer 50 % d’énergies renouvelables dans notre consommation d’électricité au niveau du groupe d’ici 2025 et d’intégrer 350 GWh avec les PPA sur les ENR ». PPA : comprendre Power Purchase Agreement (Contrat d’achat d’électricité). Un objectif enclenché le 7 juillet dernier par la signature avec le groupe Boralex, le premier du genre signé par Orange sur le territoire.
Pionnier des énergies renouvelables et premier producteur indépendant de l’éolien terrestre en France, Boralex s’est engagé à fournir à l’opérateur 67 GWh/an d’électricité issue exclusivement de la production de 26 éoliennes (soit une puissance de 39 MW) installées sur le parc d’Ally-Mercoeur, en Auvergne, Rhône-Alpes. « L’illustration de notre volonté d’assumer notre responsabilité, en tant que leader du numérique, dans la transition énergétique », notamment dans un contexte où le volume des données transportées sur les réseaux augmente en permanence et plus encore avec la 5G en préparation.
Réduire de 30% les impacts d’émissions de CO2
Nul doute que cette nouvelle exploitation verte va tracer la voie à d’autres PPA en France. Et l’on imagine mal la région Centre-Val de Loire en être exclue : l’éolien et le photovoltaïque y formant déjà de réelles opportunités de transition énergétique. Car l’enjeu est bien là pour Orange : réduire de 30% ses impacts directs d’émissions de CO2 d’ici 2025, pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2040. « 50 % de nos impacts CO2 sont liés à notre réseau télécom, souligne Fabienne Dulac. Nous consommons plus de 2 TWh/an environ, soit 0,5 % de la consommation d’électricité en France dont 85 % sur nos sites techniques. La maîtrise de nos consommations énergétiques est donc un enjeu primordial ».
Ainsi Orange a construit récemment deux nouveaux datas centers à Chartres (Région Centre) et Val de Reuil (Haute Normandie) pour moderniser ses équipements et réduire ainsi sa consommation électrique, faisant appel désormais au free cooling pour limiter le recours à la climatisation artificielle au profit de l’air ambiant (notons que les datas centers de l’opérateur sont responsables de 9 % des émissions de CO2). Côté réseau mobile, la performance énergétique a là aussi été boostée : si le volume des données a été multiplié par 7 entre 2014 et 2018, Orange a divisé par 5 le kWh/octet de données transporté entre 2015 et 2019. « D’ici fin 2022,ce sont plus de 7 000 nouveaux sites d’installation d’antenne mobile qui verront le jour. Nous intégrons donc, dès l’amont de nos déploiements, des programmes d’optimisation comme l’installation de panneaux photovoltaïques en milieu non urbain », poursuit Fabienne Dulac.
Une conscience et une mobilisation environnementale qui s’est accélérée depuis la Conférence de Paris sur le climat (COP 21) en 2015 et qu’Orange place désormais au cœur des ambitions de son plan stratégique, « Engage 2025 », faisant ainsi du défi climatique une de ses priorités, allant jusqu’à anticiper de 10 ans les objectifs de la GSMA (Association des opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile dans le monde) sur les réseaux. « Un cap et des ambitions qui restent inchangés malgré la crise sanitaire actuelle, laquelle, au contraire, a renforcé nos convictions devant l’urgence des enjeux environnementaux », conclut la Directrice Générale Adjointe du groupe.
©Orange / Photo de Une