Son film « Poly » inspiré de l’histoire inventé par Cécile Aubry dans les années soixante sortira en salle le 7 octobre. Son livre, puisé à la même source, est déjà chez les libraires. La nature, la nostalgie, l’enfance, l’amour des animaux à partir desquels cette autrice a bâti son œuvre ont touché le Solognot défenseur de l’environnement et de la cause animale.
Parfois, entre un animal et un être humain, naît plus qu’une complicité : une histoire d’amour…
“Poly” Elisa de Lambert (c)SND
Été 1964. à Beaucastel, dans le Gard, les chansons yéyés résonnent dans les transistors et les enfants piquent une tête dans les eaux claires de la Cèze pour se rafraîchir. Dans ce décor idyllique, pourtant, Cécile ne cesse de pester. Pourquoi sa mère, Louise, lui a fait quitter Paris pour ce « trou paumé » ?
Ici, rien ne va pour elle : sa nouvelle maison est sordide, les gamins du coin sont moqueurs, son père, parti en Italie, lui manque. Quant à Victor, un homme très louche propriétaire d’un château en ruines, il tourne un peu trop autour de sa mère.
Cécile se sent seule, elle s’ennuie tellement… Jusqu’à l’arrivée en fanfare d’un cirque dirigé par l’autoritaire Brancalou. La vedette du spectacle est un poney nommé Poly. Entre l’animal maltraité et l’enfant naît une incroyable amitié. Le début d’une folle et belle aventure qui les mènera loin de cet environnement hostile. Et leur fera braver tous les dangers…«Une histoire d’amour pour le monde animal et surtout sur ce qui fait la richesse de la nature, donc notre richesse qui est en train de s’appauvrir ».
Un film tourné dans le Gard
Il a tourné son film dans le Gard, dans le petit village de Montclus, en vallée de la Cèze. S’il a pris la population du cru pour tenir les rôles de figurants, il a fait appel à François Cluzet pour l’un des rôles principaux, à Patrick Timsit qui en directeur de cirque joue le méchant du film et à Julie Gayet qui occupe celui de la maman.
F.C.