Présenté les vendredis 24 et 31 juillet au marché de Châteauneuf sur Loire, le dernier ouvrage de Cécile Richard raconte la commune d’hier et d’aujourd’hui, avec des photographies de Christian Beaudin, et des témoignages des habitants. Un bel ouvrage qui devrait entrer dans beaucoup de bibliothèques.
Ces vendredis, à proximité immédiate du marché, l’équipe des éditions du Jeu de l’oie était en force pour présenter les derniers ouvrages parus, et surtout le petit dernier, réalisé avec les habitants de la commune, sur le thème “Chroniques d’hier et d’aujourd’hui”. Un bel ouvrage de près de 200 pages richement illustré des photographies de Christian Beaudin et signé Cécile Richard, la directrice du journal Canton infos.
Ligérienne avant tout et fière de l’être, consacrant une grande partie de sa vie à “partager sa passion pour la beauté et la richesse de ces bords de Loire qui l’ont vue naître“, elle ne propose pas pour autant ici un roman-fleuve, mais bien un ouvrage où le personnage principal est une héroïne, la commune de Châteauneuf sur Loire, “vivante de ses habitants” et riche en histoires comme en culture…et en anecdotes.
L’ouvrage est dédié à son père, Guy, “passionné par la quête de nos origines“, et se feuillette comme on regarderait une œuvre de marqueterie, conçue comme “on rassemble les composants, synthétise la connaissance couchée dans les livres, mais aussi dans les bulletins municipaux et toutes les archives personnelles que les casteulneuviens ont eu la gentillesse de rendre accessibles“. La plupart de ceux-ci étaient là ces vendredis matins pour acquérir l’ouvrage, pour eux et les membres de leur famille, en promettant parfois de revenir, tant la famille est grande…
Cela veut-il dire que ce livre ne concernerait que les habitants de la commune, leurs descendants et leurs familles ? Que nenni. Il est suffisamment bien conçu, en une dizaine de chapitres et beaucoup de thématiques annexes, pour constituer un bel ouvrage de connaissance. Entre l’histoire du pont et celle des deux halles, entre les périodes de guerre et les festivités du carnaval (1950/1960), on se promène au fil des pages en s’arrêtant sur les photographies de Christian Beaudin comme on explorerait les bords de Loire, à pied, à vélo, voire en gabare.
Tiens, justement. un chapitre lui est consacré, à cette dame sauvage. Et comme les embâcles ne se transforment quand même que rarement en banquise, cela mérite bien que l’on s’y arrête quelques heures. il y a aussi des parcs qui méritent notre attention, là ou des habitants auront certainement quelques anecdotes à raconter. Des inédites, espérons-le, préparatoires à un second ouvrage de la même veine.
Jean-Luc Bouland