Ce mardi, Tours accueillait une vingtaine de maires et d’élus de grandes villes françaises dits de la « sociale-écologie ». En clair, des maires de gauches, socialistes ou écologistes, venant de Paris (Anne Hidalgo), Nantes (Johanna Rolland), Grenoble (Eric Piolle), Bordeaux (Pierre Hurmic), Rennes (Nathalie Appéré), Strasbourg (Jeanne Barseghian)… Tous ont répondu à l’invitation du nouveau maire de Tours, Emmanuel Denis qui se montrait fier d’accueillir cette première réunion du réseau « Cités en commun », né de la dynamique des dernières élections municipales.
En 2014, la victoire d’Eric Piolle à Grenoble avait marqué les esprits. Si on excepte Montreuil avec la victoire de Dominique Voinet en 2008 mais dans un contexte autre, pour la première fois une liste portée par les écologistes réussissait à conquérir une grande ville française, sur un programme réellement en rupture avec les politiques passées. Grenoble va constituer pendant 6 ans un terrain d’expérience pour l’écologie municipale mais aussi un exemple à suivre en montrant qu’en local, une alliance allant de la gauche insoumise à la gauche modérée pouvait fonctionner. Un exemple à suivre et que beaucoup d’écologistes vont prendre en modèle pour la campagne des Municipales de 2020. D’ailleurs, Eric Piolle se fera lui-même VRP de sa gestion municipale, venant en soutien à différents candidats écologistes en France, dont Emmanuel Denis à Tours. Lors de cette visite tourangelle, Eric Piolle et Emmanuel Denis avaient émis l’idée de créer un réseau des villes écologistes à l’issue des élections. Une idée qui a vu le jour ce mardi à Tours avec le premier rendez-vous du réseau « Cités en Commun » porté par les maires et élus socialistes et écologistes des grandes villes françaises.
Mathieu Giua