Après l’accord hors norme passé entre l’équipe de droite pilotée par Serge Grouard et Christophe Chaillou, le maire PS de Saint-Jean-de-la-Ruelle pour que ce dernier accède à la présidence de la Métropole d’Orléans aux conditions du maire d’Orléans, l’équipe OSE, arrivée en deuxième place aux municipales orléanaises, s’interroge sur son positionnement. Doit-elle rejoindre la majorité présidentielle ou assurer le rôle d’une opposition pour le moins vigilante?
Christophe Chaillou et le Premier ministre, Edouard Philippe. (07 2019)
L’élection est actée. Christophe Chaillou, maire PS de Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) est officiellement président de la Métropole d’Orléans. Mais passée la sidération d’un improbable accord passé avec la droite dure de la liste de Serge Grouard, maire fraîchement élu à la ville capitale, ses « camarades » de la gauche et écologiste s’interrogent. Doivent-ils s’inscrire dans un soutien de façade ou créer un groupe d’opposition ? « Cette question traverse les esprits au sein de notre équipe », confie une ex-candidate d’OSE. C’est ce mercredi 22 juillet que doit se tenir une réunion qui pourrait trancher la question. Au menu, des cas d’école concernant les thèmes majeurs développés par la liste de gauche durant la campagne des municipales et face auxquels on ignore le positionnement de Chaillou cornaqué par l’équipe Grouard : les transports gratuits, la gestion de l’eau, le zéro déchet et la condition animale.
Si OSE décide de prendre son élan, elle pourrait confier la présidence de son nouveau groupe métropolitain au maire d’une petite commune, un homme consensuel étiqueté de gauche et écologiste. Celui-là même qui attend de savoir s’il confirme ou non son poste de vice-président légitimement obtenu au soir du 16 juillet, jour de l’installation du nouveau conseil communautaire. Ce qui devait passer comme une lettre à la poste réserve encore bien des surprises.
M.Gd