Que ce soit localement ou nationalement, le Parti Socialiste ne semble pas avoir mesuré le naufrage consécutif à l’installation du nouveau conseil métropolitain orléanais. Le jeudi 16 juillet, juste après l’annonce des résultats, la fédération socialiste du Loiret, dans un communiqué signé de Carole Canette, première secrétaire fédérale, « se félicite et se réjouit de l’élection de Christophe Chaillou, maire socialiste de Saint-Jean-de-la-Ruelle, à la tête de la Métropole d’Orléans (…) Après être arrivé en tête du premier tour grâce au rassemblement de la gauche, il a su recueillir au second tour la confiance de la majorité absolue des conseillers communautaires ». Certes, mais à quel prix ? Celui d’un deal des plus opaques passé avec la droite dure conduite par Serge Grouard, maire d’Orléans, qui tire désormais les ficelles en coulisses. Marchandage qui a, par ailleurs, conduit à une crise institutionnelle.
Plus surprenant encore, dans un tweet du 18 juillet, Olivier Faure, premier secrétaire du PS au niveau national et ancien étudiant orléanais, assurait : « À Grenoble comme dans toute la France nous portons l’impératif du rassemblement de la gauche et des écologistes. Les socialistes ne participeront et ne soutiendront aucune majorité qui ne s’inscrit pas dans cette orientation. » Sauf à Orléans, visiblement. Contacté par MagCentre, Olivier Faure s’est refusé à tout commentaire et n’a étrangement rien à dire sur la métropole orléanaise…
M.Gd