Premier revers pour Serge Grouard, ancien nouveau maire d’Orléans LR, qui voulait imposer à la présidence de la Métropole son adjoint aux finances, Michel Martin. Vendredi matin, les autres maires de l’agglomération n’en n’ont pas voulu. Jusqu’à ce que Serge Grouard sorte son joker, un consensus semblait s’être établi sur la candidature de Mathieu Schlesinger, maire d’Olivet, divers droite. Lors de la réunion du 10 juillet Serge Grouard a été obligé d’admettre qu’Orléans, ville centre, ne dispose pas de la majorité à la Métropole. Les 21 autres communes détiennent 56 sièges sur 89 au conseil métropolitain, Orléans 33 dont seulement 24 pour la majorité municipale.
La gauche, renforcée par l’élection de la socialiste Carole Canette à Fleury-les Aubrais, de peu minoritaire au conseil, pourrait se ranger derrière Matthieu Schlesinger moyennant huit vice-présidences.
Cependant, la gauche n’exclurait pas de présenter la candidature du socialiste Christophe Chaillou, maire de Saint-Jean-de -la Ruelle. Selon plusieurs sources, il semblerait que Serge Grouard n’y soit pas opposé à condition d’avoir pour lui la première vice-présidence. L’ambiance risque d’être électrique lors de la prochaine réunion du 15 juillet, veille du jour où doit être proclamée l’élection du président de la Métropole.