Non, la campagne du 2e tour des élections municipales de Tours ne se fera pas que sur le plan d’attaque post-Covid ou l’écologie. La politique d’aménagement de la ville ressurgit également dans le débat avec un projet immobilier contesté à Tours-Nord, sans oublier le bilan des six dernières années.
Toute personne qui suit de près la politique tourangelle se souvient du coup de gueule de Serge Babary quand il était maire de Tours (avant de préférer le Sénat à son bureau de l’Hôtel de Ville) : l’élu ne voulait plus voir de « cubes beiges » dans le paysage urbain tourangeau, expression désignant des projets de promoteurs immobiliers inadaptés au paysage ligérien. Depuis, la ville de Tours a édité une charte pour les constructeurs et modifié son Plan Local d’Urbanisme pour encadrer les chantiers. Efficace ? Encore un peu tôt pour le dire, il faudra voir par exemple le résultat une fois que les nouveaux quartiers seront sortis de terre (les Hauts de Sainte-Radegonde au nord de Loire ou les Casernes à Tours-Centre). Ce sera dans plusieurs années.
Olivier Collet