L’ancien président de Guingamp, Noël Le Graët, n’a pas été tendre avec l’Uso et Le Mans. En retoquant la décision de la ligue de passer de 20 à 22 clubs en ligue 2, la fédération française de football a cruellement sifflé la fin de la partie et ruiné l’espoir de maintien des Manceaux et des Orléanais. Si « l’intérêt supérieur du football » a été avancé comme motif d’annulation, la justification juridique en semble très discutable.

Alors que la coupe de la ligue vient d’être supprimée, libérant des plages dans le calendrier, que la ligue 2 est très peu concernée par les matchs européens et internationaux, rajouter 4 matchs de championnat ne semblait pas, a priori, aussi nocif que la cacophonie atterrante des dirigeants du foot professionnel depuis 3 mois.
Aulas, trois fois Aulas, les deux clubs cloués au pilori ne bénéficient pas des relais politiques ni de l’aura de Lens, Sochaux voire de Valenciennes ou de Nîmes, sauvés naguère des basses eaux de la relégation en dépit de matchs truqués ou de violations caractérisées des normes budgétaires.
Alors que près d’un tiers des journées n’ont pas été jouées, que le préjudice et la perte de chance sont avérés, le manque de solidarité fera date, sachant qu’une descente en National se résume très fréquemment à une disparition d’un club pro. Évidemment, tout le monde ne peut s’appeler Guingamp.
Ne m’appelez plus jamais solidarité sportive. En arrière, Orléans !
Qu’en pensent les candidats aux municipales de la Métropole orléanaise ? Comptent-ils intervenir, soutenir un éventuel recours, ou bien se résoudre, à l’instar de la scandaleuse situation hospitalière et médicale de l’Orléanais, au désert et au déclin ?
Marcel Jozet