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Alors qu’elles étaient parties divisées au premier tour des municipales, semblant irréconciliables, les deux listes de la gauche orléanaise ont entamé des discussions en vue d’une fusion pour le second tour. Elles ont, selon nos informations, de fortes chances d’aboutir.
Hôtel Groslot, Orléans – ©GIRAUD Patrick
À Orléans, les listes menées par le PS et le PC et celle pilotée par Europe écologie les Verts (EELV) baptisée OSE, n’avaient pas trouvé de terrain d’entente, partant chacune de leur côté. Au final, la liste OSE conduite par Jean-Philippe Grand avait remporté 19,21% des suffrages, talonnant le maire en place, Olivier Carré (LREM) avec ses 24,11 %, loin derrière Serge Grouard (Union de la droite), l’ancien maire en quête de revanche étant juché à 35,62 %. La liste PS/PC conduite par le duo Baptiste Chapuis et Dominique Tripet avait récolté un honorable 12,92 %, dépassant les prévisions. C’est peut-être ces scores cumulés qui ont poussé les acteurs de la gauche locale à rechercher un terrain d’entente.
Juste après le déconfinement, les différentes composantes se sont retrouvées autour de la table pour arriver, jeudi soir, 21 mai 2020, à un accord de principe. Plusieurs points ont été abordés, dont la présidence de la Métropole qui pourrait revenir à l’ancienne députée socialiste Valérie Corre.
Selon nos informations, Jean-Philippe Grand prendrait la tête d’une liste proportionnelle composée au vu des résultats du premier tour. Les différents acteurs étant libres de proposer le candidat de leur choix. Les deux listes, au-delà de la fusion, souhaitent composer un groupe unique au sein du futur conseil municipal.
Mourad Guichard