Coté Cœur d’Orléans, on a eu il y a quelques jours, sur ce média incontrôlé Facebook, les menaces d’un procès pour le non-respect du code électoral commis par le maire Olivier Carré (article L. 52-1 alinéa 2 du code électoral). en apparaissant masqué (!) en Une du journal municipal Orléans-Mag, suivi d’une double page d’interview pour faire le point des actions de la ville dans la solidarité face à la pandémie de la Covid-19. Menaces proférées par un fidèle de toujours de Serge Grouard mais absent de sa liste, le voltigeur François Lagarde, adjoint en son temps sous la délégation toute grouardienne de “ lutte contre l’immigration clandestine“, titre alors retoqué par le Préfet lui-même comme ne relevant pas du mandat d’un adjoint municipal.
Qu’est-il advenu de cette procédure, peut-être que le plaideur concerné en informera la population orléanaise via son canal d’information préféré ?
Passation de pouvoir en 2015 : hier des amis de 30 ans… Olivier Carré (à gauche) et Serge Grouard à droite). DR
Sans argent l’honneur n’est qu’une maladie.
Jean Racine ; Les plaideurs, I, 1 (1668)
Coté Carré
Coté Carré, on ne serait pas en reste, le maire ne décolère pas de l’initiative de Serge Grouard qui aurait fait téléphoner à une liste de personnes âgées (dont la mairie chercherait l’origine du coté du CCAS) en proposant des masques livrés à domicile au nom du maire d’Orléans, Serge Grouard ! Usurpation de mandat (une nouvelle fois !), utilisation non autorisée d’une liste téléphonique, le maire fourbirait ses armes pour répliquer en attaquant en justice le futur premier ministre de François Fillon… Faudra-t-il aussi ajouter aux comptes de campagne de la liste Grouard, le prix de ces masques généreusement distribués tels des tracts électoraux (le nom de la liste n’était tout de même pas mentionné sur le masque…)
Voilà de quoi animer cette campagne électorale brusquement interrompue par le Covid 19, et de quoi rémunérer des avocats en mal de dossiers, sans doute par de gras émoluments, d’autant que nos plaideurs, comme il semble que ce soit une habitude à Orléans, n’hésitent pas à utiliser les fonds publics pour rémunérer le Barreau.
Une chose est néanmoins certaine, on ne pourra pas reprocher à nos deux candidats, amis de toujours, de ne pas se décarcasser pour contribuer au rayonnement d’Orléans: après les Miss France, c’est le journal télévisé de France2 qui consacra un reportage à Orléans le 9 mai dernier, qui pourrait s’intituler “Guerre des masques à Orléans”.
GP