Alors que les sites touristiques s’apprêtent à rouvrir dans un contexte complexe, le département vient d’annoncer lors de sa session du 24 avril, le lancement d’une agence d’attractivité. Voté à l’unanimité (29 conseillers sur 30), ce projet d’agence répond à la nécessité du département d’être offensif pour attirer entreprises, porteurs de projets mais aussi les compétences et talents dans les secteurs en tension.
La Loire à vélo. ©Jean-Luc Vezon
Positionné entre ses deux grands voisins orléanais et tourangeau, le Loir-et-Cher, département de 330 000 habitants souffre d’une forme de concurrence alors qu’il possède d’indiscutables atouts comme sa desserte routières et ferroviaire (même si certains jugent nécessaire une seconde sortie d’autoroute dans l’agglomération blésoise), un tissu économique diversifié et dynamique et une notoriété touristique croissante avec des locomotives comme le ZooParc de Beauval, Chambord, Blois ou les Jardins de Chaumont.
Nicolas Perruchot et Charles-Antoine de Vibraye propriétaire du château de Cheverny lors des voeux du département. ©Jean-Luc Vezon
Le projet de création d’une agence avait été annoncé le 13 janvier dernier par le président du conseil départemental, Nicolas Perruchot, à l’occasion de ses vœux aux Loir-et-Chériens au Jeu de Paume. Créée sous forme associative, la nouvelle structure a vocation à fédérer élus, acteurs institutionnels, touristiques, de l’entreprise et de l’emploi. Opérationnelle à partir de septembre, elle sera dirigée par Karine Gourault, qui était jusqu’alors déléguée générale du MEDEF Loir-et-Cher. Pour fonctionner, celle-ci bénéficiera d’une subvention de 200 000 € au titre de l’année 2020.
L’agence sera en charge de la promotion du territoire auprès de différentes cibles, à la fois internes (renforcer le sentiment d’appartenance et la fierté des habitants) et externes. Elle aura ainsi pour principale mission d’attirer de la main d’œuvre qualifiée, pour répondre aux besoins de recrutement des entreprises du territoire.
Le développement de l’offre de soins du territoire en attirant de nouveaux professionnels de santé sera particulièrement visé afin de lutter contre la désertification médicale mais aussi pour intervenir au domicile ou dans les établissements médico-sociaux.
Jean-Luc Vezon