C’est par une visioconférence que le président du conseil départemental, Marc Gaudet, accompagné de l’élu en charge des collèges du département, Gérard Malbo, ont tenu à présenter ce lundi, les mesures mises en place pour assurer un retour au collège ce 18 mai d’une partie seulement des 15.000 élèves de sixième et cinquième, par demi classes et sur la base du volontariat.
Marc Gaudet
Les responsables du département se veulent rassurants pour cette rentrée progressive face à un défi inédit et complexe dans l’application du protocole sanitaire à de jeunes ados et aux personnels encadrants tant les mesures à mettre en œuvre pour son respect sont nombreuses et précises. Rien ne doit être laissé au hasard si l’on veut maintenir le confinement de la pandémie et éviter sa propagation dans le contexte de la vie scolaire. Etape par étape, l’itinéraire des élèves au quotidien doit être balisé en maintenant la distanciation indispensable pour éviter la propagation du virus Covid 19.
L’organisation de la vie scolaire va se trouver profondément modifiée avec des gestes et des habitudes qu’il va falloir apprendre et intégrer. Depuis l’arrivée au collège qui se fera en décalé tout comme les récréations, la prise des repas fera l’objet d’une attention particulière comme l’a détaillée Françoise Bodet, directrice de l’éducation et de la jeunesse au conseil départemental, avec la suppression des selfs remplacés par des plateaux disposés à l’avance sur des tables espacées, En plus de la mise à disposition en plusieurs points de gel hydro-alcoolique, les tables, les chaises et le mobilier seront systématiquement désinfectées. Une discipline particulière sera observée pour le transport scolaire où là comme dans le reste du collège les gestes barrières et la distanciation devront être respectés.
L’ensemble de ce dispositif fera l’objet d’un suivi par établissement avec des adaptations en fonction des contraintes particulières, mais il y a aujourd’hui urgence à rétablir une vie scolaire même partielle, quand le président Gaudet évoque le chiffre estimé de 25 à 30% d’enfants “décrocheurs”, autrement dit des enfants qui ont perdu le contact depuis plusieurs semaines avec l’institution scolaire.
GP