Au sein de la rédaction de Magcentre, nous avons la chance d’avoir plusieurs personnalités très au fait des fomentions du milieu médical et des brigues du monde politique. De sources sûres, mais la protection des informations journalistiques, garantie par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, ne nous permet pas d’en dire plus, nous pouvons annoncer qu’un intense remaniement ministériel devrait avoir prochainement lieu.
Allocution du 16 mars 2020 d’Emmanuel Macron.
Lors de son allocution télévisuelle du 16 mars à 20 heures, le Président de la République nous a annoncé à six reprises que nous étions en guerre. « Face au coronavirus, Emmanuel Macron sonne la mobilisation générale », titrait il y a peu le journal Le Monde. Dans cette logique belliciste, le Président a décidé de nommer un nouveau Premier ministre qui va avoir la charge de constituer très rapidement un gouvernement particulièrement condensé. Le nombre réduit des membres de ce nouveau cabinet ministériel permettrait d’éloigner les ministres les uns des autres durant le Conseil et ainsi de minimiser au maximum les risques de contamination par le SARS-CoV-2. Le gouvernement actuel, réajusté en février dernier après le délétère départ d’Agnès Buzyn, est composé de trente sept membres (le Premier ministre, 19 ministres et 17 secrétaires d’État). Il ne serait plus que de treize membres : le Premier ministre accompagné de six femmes et de six hommes ministres (parité oblige). Aucun secrétaire d’Etat ne leur serait rattaché.
Délocalisation de la présidence
L’autre nouvelle inattendue est que la présidence et l’ensemble du gouvernement, seraient délocalisés très probablement en région Centre Val de Loire où l’épidémie de Covid-19 est moindre. Comme toujours, les villes d’Orléans et de Tours, en compétition pour être sélectionnées, intriguent. La cité orléanaise semble être bien positionnée pour être choisie. Emmanuel Macron se souvient encore, d’une façon émue, de l’accueil chaleureux des Orléanais au cours des Fêtes de Jeanne d’Arc du 8 mai 2016.
Par ailleurs, le nouveau Premier ministre serait une femme décidée, sans inhibition et impedimenta, ni vidéo compromettante. Le nom de Ségolène Royale, sortie de sa période glacière, est fortement suggéré. Elle pourrait apporter dans ses bagages Jean Pierre Sueur, homme politique de métier, sopitif et sécurisant dans cette période troublée. Ses grandes capacités de travailleur et son premier métier d’enseignant, le font pressentir à la tête d’un grand ministère associant le travail, l’éducation nationale et la jeunesse ainsi que la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales.
Véran viré
L’attaque par le SARS-Cov-2 entraînant la Covid-19 est à l’origine d’une autre convulsion gouvernementale. L’actuel ministre de la Santé, Olivier Veran, serait congédié. Son opposition à la distribution généralisée de chloroquine lui a été fatale. Il se dit que, recommandé par la première dame, ce serait le grand thérapeute marseillais, décoiffé et décoiffant, le professeur Didier Raoult, qui lui succéderait. En effet, ce nouveau gourou de la médecine estime que ses travaux autour de la chloroquine sont suffisamment concluants pour que cette molécule ancienne et bon marché soit largement prodiguée. Sa grande notoriété, il est à la tête du plus grand centre français dédié aux maladies infectieuses (IHU Méditerranée) le dispense d’appliquer les habituels et trop vétilleux protocoles scientifiques. Il pourrait cumuler plusieurs ministères : le ministère des solidarités et de la santé avec celui de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Compte tenu de ses performances médiatiques, il deviendrait également, en remplacement de Sibeth NDiaye, le nouveau porte-parole du gouvernement.
Le Président Macron applique les propos qu’il tenait dans son allocution télévisée : « Jamais la France n’avait dû prendre de telles décisions, évidemment exceptionnelles, évidemment temporaires en temps de paix. Elles ont été prises avec ordre, préparation (…) Toute l’action du gouvernement et du Parlement doit être désormais tournée vers le combat contre l’épidémie, de jour comme de nuit. »
Aristide